Seilbahn Zugspitze (année de construction 2017)

Le tracé du nouveau téléphérique Zugspitze est, à quelques mètres près, identique à celui de son prédécesseur. Les stations du téléphérique à va-et-vient se trouvent également quasiment aux mêmes emplacements. Grâce aux nouvelles cabines vitrées du sol au plafond, pouvant accueillir jusqu’à 120 passagers, le confort et la capacité de transport ont été considérablement augmentés, réduisant ainsi les temps d’attente. Les fenêtres sont équipées d’un système de chauffage, garantissant à tout moment une vue dégagée sur l’Eibsee et les montagnes environnantes. On peut admirer le groupe caractéristique du Waxenstein et l’Alpspitze, le massif du Karwendel et la frontière entre la Bavière et le Tyrol. Le Bayerische Schneekar et les parois escarpées de la Zugspitznordwand semblent également à portée de main. Par beau temps et avec une bonne visibilité, la vue depuis le téléphérique s’étend même jusqu’au lac de Starnberg et à Munich.

Le verre comme matériau central

Le verre joue un rôle central dans le concept architectural du nouveau téléphérique Zugspitze. Outre les cabines entièrement vitrées qui mettent l’accent sur l’expérience visuelle pendant le trajet, les stations sont également largement conçues avec ce matériau. Dès la station de la vallée, les visiteurs profitent d’une vue dégagée sur l’Eibsee et la Zugspitze. La station supérieure dispose également de quais entièrement vitrés, offrant une vue imprenable sur le panorama lors de la montée et de la descente. En référence à l’ancienne terrasse ensoleillée, un escalier vitré avec vue sur les Alpes se trouve sur le côté sud de la station supérieure.

Un projet pour les livres d’histoire

La construction du nouveau téléphérique Zugspitze a été une entreprise d’une importance unique, tant sur le plan de la construction que de la technologie des téléphériques. Ce projet est également entré dans les annales de la Bayerische Zugspitzbahn en raison de sa taille et de sa complexité. Les plus grands défis de cette entreprise étaient l’altitude et les conditions météorologiques à près de 3 000 mètres, ainsi que la situation exposée du chantier en montagne et la logistique.